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Gare fluviale de Lévis

Client
Société des Traversiers
Échéancier de réalisation
Date de début
2014-03
Date de fin
2015-05
Usage
Institutionnel
Superficie des planchers brute
N/D
Nombre d'étage(s)
2
Coût ($)
8 500 000

Le projet de la nouvelle gare fluviale de Lévis a comme objectifs l'excellence de la qualité des installations, l'accroissement de la fluidité des mouvements des usagers et l'amélioration de l'expérience/passager. Elle remplace la gare existante et est située le long des quais, à proximité des passerelles d'embarquement, réduisant le temps de marche des passagers. L'implantation de la nouvelle gare va au-delà d'une simple interprétation tridimensionnelle d'un programme fonctionnel car elle constitue un élément-clé de la requalification du secteur de la traverse mise de l'avant par la ville de Lévis. Des installations modernes et fonctionnelles conjuguées avec la création d'un nouveau parc urbain en bordure du fleuve Saint-Laurent et de ses berges. La nouvelle gare prend racine dans le site et son histoire.

Faits saillants

1775 tonnes de déchets de construction ont été gérés de façon écoresponsable, soit environ 99 % de l'ensemble des débris. 67 % des matériaux utilisés sont régionaux et 78 % du bois utilisé est certifié FSC. Les matériaux ont un contenu recyclé dans une proportion de 18%.

Défi(s) relevé(s)

Le bâtiment incorpore de nombreux éléments écologiques tout en s'intégrant dans un paysage unique, reflétant, dans son architecture les contrastes entre les divers éléments géographiques du site (falaise, berges, fleuve, eau). Cette intégration offre des perspectives variées autant vers la gare qu’à partir de celle-ci.

CARACTÉRISTIQUES ÉCOLOGIQUES

Aménagement écologique du site

Le bâtiment comprend l’offre du compostage et une toiture blanche réduisant les îlots de chaleur.

Gestion efficace de l’eau

L'aménagement paysager ne nécessite aucun apport externe en eau pour l'entretien, entraînant une réduction de la consommation de 20 %.

Énergie et atmosphère

L’organisation des systèmes mécaniques-électriques en unités délocalisées et l’absence de mécanique au toit ont réduit l’espace nécessaire aux divers conduits et bonifié la richesse spatiale. La performance énergétique atteint une réduction d’environ 33 % par rapport au CMNÉB. De la falaise, les toitures blanches inspirées des glaces s’entrechoquant s’intègrent au paysage fluvial hivernal. 

Matériaux et ressources

La part importante du bois dans le projet, dont principalement de l’épinette noire et du mélèze provenant de la forêt québécoise, permet d’emprisonner le carbone. L’inclusion de contenu recyclé dans divers matériaux, de même que le dépouillement des espaces (plancher en béton poli et structure apparente) réduisent la quantité de matériaux neufs utilisés et conséquemment l’empreinte écologique du bâtiment. 

Qualité des environnements intérieurs

Animée de vues imprenables sur le paysage, l’architecture se compose de grandes toitures de bois supportées par des colonnes d’acier, abritant l’aire d’attente et divers services aux passagers logés dans des blocs métalliques. L’assise de la gare, évoquant les anciens quais et empilages de bois, se prolonge en une terrasse surélevée et de larges gradins intégrant une rampe accessible universellement, créant ainsi une promenade publique gratuite intégrée à l’architecture. Les circulations internes intuitives au départ et à l’arrivée des traversiers permettent une grande fluidité des passagers. 

Embûche(s) et solution(s)

Intégration des différents systèmes mécaniques à l'architecture afin de laisser le plus de place aux usagers. Toute la récupération d'énergie se fait à partir de la salle des machines qui se retrouve au rez-de-chaussée de l'édifice, laissant l'éclairage et les gicleurs comme seuls systèmes apparent.